jeudi 14 mai 2009

Donjons et Dragons

Un nom qui raisonne dans ma mémoire, comme le ferait le moteur d'une vieille Rolls Royce. Ce jeu de rôle berça mon adolescence et me permis de vivre des aventures que la vie, de tous les jours, ne m'aurait jamais offerte. Et alors que sonne ma quarantaine, je regarde encore ce jeu comme le vieux compagnon qui fut le mien pendant 25 ans.

J'ai également une pensée pour Gary Gygax (1938-2008), créateur de Donjons et Dragons, qui nous a quitté et qui doit maintenant faire jouer les anges.

Tout a commencé en 1974, aux Etats-Unis, au sein de la maison d'édition de TSR (Tactical Studies Rules) alors que j’étais encore en culotte courte. Et depuis 35 ans, l'ancêtre des jeux de rôle continue son parcours, sans que rien ne semble pouvoir arrêter sa course.

Pour moi, l'aventure a commencé en 1985, quand un ami au collège me proposa de découvrir ce jeu, un mercredi après-midi après les cours. Depuis, je n'ai pas arrêté.

Mon premier personnage fut un magicien du nom de Firestorm et sa vie fut des plus dangereuses, dés les premières aventures. Tout avait commencé par la visite d'une vieille maison sur le bord de la plage et fini par une fuite effrénée dans les grottes poursuivit par des gobelins.

J'ai acheté la légendaire boite rouge de Donjons et Dragons (édition française) et me suis mis à écrire, pour faire vivre de palpitantes aventures à mes camarades, de collège. Je l'ai tellement usé qu'il ne reste que les livres, que je garde précieusement tel des artefacts du passé.

Ensuite je suis passé à Ad&d (Avancés de Donjons et Dragons) puis à Ad&D2 (la seconde édition), j'ai fait un détour par DD3, pour aujourd'hui regarder DD4 en me disant "la vache ça marche encore !".

Du magicien au chevalier, en passant par le paladin et le roublard, sans oublier le prêtre et le rôdeur, je crois que j'ai exploité au mieux les richesses de ce jeu. Même si aujourd'hui je me dis qu'il doit encore y avoir bien des richesses qui m'ont échappé.

Nombreux furent les romans racontant les aventures de héros, comme Elminster, les adaptations en dessin animé, au cinéma et bien entendu en jeu vidéo. Si le Monopoly est le plus célèbre des jeux de société, Donjons et Dragons l'est pour les Jeux de Rôle. Enfin, c'est mon avis et je le partage.

Je ne peux que souhaiter longue vie à "DD", comme on dit vulgairement, et aux Jeux de Rôle dans leur ensemble. Même si aujourd'hui les jeux vidéos l'ont, quasiment, renvoyé, dans les musées du jeu.

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